La trilogie Omnibus d'Isobel Kuhn : In the Arena (3)

 Le dernier volet de cette trilogie est la deuxième partie de l'autobiographie d'Isobel Kuhn et fait plutôt suite à By Searching. Je ne sais pas pourquoi Nests above the Abyss a été inséré entre les deux, mais finalement, pour l'ordre de lecture, ça passe assez bien. Isobel Kuhn a écrit plusieurs autres livres, dont à ma connaissance un seul à été traduit en français : Verdoyant malgré la sécheresse (Green Leaf in Drought), qui raconte l'histoire d'autres missionnaires en Chine. Je l'avais lu il y a très longtemps, je ne me souviens plus très bien de l'histoire mais à l'époque j'avais été encouragée.

Pour revenir à In the Arena, Isobel Kuhn raconte sa vie depuis l'école biblique au Moody Bible Institute, à Chicago, jusqu'à la maladie qui lui sera fatale. Pour chacune des étapes de sa vie, elle montre un différent type d'épreuve par laquelle Dieu la forme, et par laquelle elle apprend à compter sur Dieu, tout à nouveau.

La liste des chapitres peut sembler assez déprimante au premier abord : Obstacles, Uncongenial Work, Crossed Nature, Frustrations, Extinguished Candle-flames... et effectivement, on constate que son parcours est parsemée d'embûches. 

Isobel Kuhn s'inspire du verset suivant :

Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.
1 Corinthiens 4:9
En tant que chrétiens, nous sommes amenés à briller comme des lumières, à avoir un témoignage qui honore Dieu, et en cela nous sommes amenés à être vus du monde, et pas toujours dans des conditions agréables. Ces "plateformes", comme elle les appelle, ces moments où nous sommes "comme livrés au spectacle du monde", ce sont ces différentes épreuves qu'elle voit dans son chemin de vie.

Au milieu de ces titres, il y en a un qui sonne différemment : Secret choices. Une décision essentielle qu'elle va prendre alors qu'elle est étudiante à Moody, c'est de consacrer une heure par jour à un temps personnel avec Dieu. Lecture de la Parole, prière. À l'école biblique, l'emploi du temps était chargé, et largement consacré à l'étude de la Bible, était-ce nécessaire d'en rajouter ? Avec d'autres, elle constate que le temps personnel avec Dieu est bien différent de la lecture "pour les études", et que oui, il faut garder ce temps à part. Sans en faire une loi, elle veut prendre cette bonne habitude de mettre Dieu en premier dans sa vie, en organisant sa journée de façon à ce que le moment avec Dieu soit central. Elle propose une heure au total, ça pourrait être deux fois une demi-heure, selon les besoins de l'organisation.

Et ainsi, tout au long de sa vie, alors qu'elle traverse les épreuves, on voit qu'elle peut s'appuyer constamment sur les promesses de Dieu dans sa Parole, et se confier à lui en toute circonstance par la prière.


The first girls’ Bible School with Isobel Kuhn (back row, third from the left) — source: OMF

On apprend aux enfants à chanter "Lis ta Bible, prie chaque jour, si tu veux grandir". Pour nous aussi, adultes, il est essentiel de mettre ce petit chant en pratique, et de prendre sérieusement à cœur ce temps avec notre Seigneur. Plus personnellement, je peux dire que j'ai pris cette habitude dès mon adolescence et j'en vois tous les avantages les années ayant passé. On peut commencer en prenant "juste le temps qu'il faut", mais franchement, une heure ça passe vite, et ce n'est pas trop pour bien se nourrir.

Enfin, cela correspond bien à l'injonction de Paul à Timothée :

Exerce-toi à la piété ; car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.
1 Timothée 4:8
Bonne lecture !

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