Dans la tourmente

Au début de l'année, alors qu'on ne parlais pas encore du coronavirus, déjà je parlais de l'espérance que nous avons, en tant que chrétien, au milieu de la tourmente.
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Aujourd'hui, alors que la France ferme ses écoles, ses restaurants, et... ses lieux de cultes, alors que nous nous trouvons privés de ce rassemblement des chrétiens, la même espérance subsiste. La même paix. La même certitude que, même si la maladie venait à nous frapper, Dieu nous garde dans sa main.
Je me couche et je m'endors en paix,
Car toi seul, ô Éternel ! tu me donnes la sécurité dans ma demeure.

Psaume 4:8
Nous connaissons tous le célèbre Psaume 23 :
L'Éternel est mon berger :
je ne manquerai de rien.

Il me fait reposer dans de verts pâturages,
Il me dirige près des eaux paisibles.
Il restaure mon âme,
Il me conduit dans les sentiers de la justice,
A cause de son nom.
Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort,
Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi :
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
Tu dresses devant moi une table,
En face de mes adversaires ;
Tu oins d'huile ma tête,
Et ma coupe déborde.
Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront
Tous les jours de ma vie,
Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel
Jusqu'à la fin de mes jours.
Il n'est pas célèbre pour rien. Et contrairement à beaucoup de gens qui ressentent une fausse paix, parce qu'ils ne veulent pas voir le danger, parce qu'ils sont insouciants, je suis en paix alors même que tout indique que nous sommes dans une situation grave, unique, et bientôt catastrophique (lisez cet article par exemple). On peut espérer que les mesures prises fassent bien effet, que les gens respecteront les consignes de sécurité.
Mais ma paix n'est pas fondée sur les événements. En vrai, j'angoisse si je pense à ce qui va arriver. Ma paix repose entièrement sur la confiance que je fais à Dieu : il est le Maître et si nous ne comprenons pas tout, nous savons qu'un jour, Jésus reviendra dans toute sa gloire et toutes ces épreuves seront oubliées.

L'essentiel, donc, est d'être prêt. Dans le cas présent, les hôpitaux se préparent à une bataille, bataille qui sera bientôt plus difficile encore.
Mais nous, les hommes, nous devons être prêts pour le tribunal de Christ. Ne pas construire pour la terre mais pour le ciel. Ne pas rester insouciants devant ce choix qui détermine où nous passeront l'éternité.
Nous savons, en effet, que, si cette tente où nous habitons sur la terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme.
...nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur.
Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu'il aura fait, étant dans son corps.
2 Corinthiens 5:1,8,10

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