Ils se montrent fiers...
Il ne faut pas croire que cela soit nouveau. En 1840, dans le second livre de De la démocratie en Amérique, Alexis de Tocqueville critiquait déjà cette pensée :
Que, s'il se rencontre parmi les opinions d'un peuple démocratique, quelques unes de ces théories malfaisantes qui tendent à faire croire que tout périt avec le corps ; considérez les hommes qui les professent comme les ennemis naturels de ce peuple.Il serait intéressant d'étudier les méfaits du matérialisme, mais c'est cette contradiction relevée par Tocqueville qui m'a frappée. Au lieu de se sentir tout petits et de s'humilier, en comprenant qu'ils ne sont que poussière, les tenants du matérialisme en tirent de de l'orgueil, un esprit d'indépendance, et du mépris pour ceux qui prétendent avoir une âme.
Il y a bien des choses qui me blessent dans les matérialistes. Leurs doctrines me paraissent pernicieuses, et leur orgueil me révolte. Si leur système pouvait être de quelque utilité à l'homme, il semble que ce serait en lui donnant une modeste idée de lui-même. Mais ils ne font point voir qu'il en soit ainsi ; et, quand ils croient avoir suffisamment établi qu'ils ne sont que des brutes, ils se montrent aussi fiers que s'ils avaient démontré qu'ils étaient des Dieux.
C'est curieux, mais c'est ce qu'on observe.
La Bible nous parle de tels hommes :
Jude versets 10, 16Mais il continue :
Eux, au contraire, ils parlent d'une manière injurieuse de ce qu'ils ignorent, et ils se corrompent dans ce qu'ils savent naturellement comme les brutes.
Ce sont des gens qui murmurent, qui se plaignent de leur sort, qui marchent selon leurs convoitises, qui ont à la bouche des paroles hautaines, qui admirent les personnes par motif d'intérêt.
Jude versets 20, 21Cette espérance de la vie éternelle, que Dieu nous donne, élève l'homme. Elle nous place au-dessus des bêtes, mais ne nous remplit pas d'orgueil, parce qu'elle nous place aussi dans la dépendance de Dieu. Ainsi, l'homme soumis à Dieu est plus grand et plus humble que celui qui, se rebellant contre Dieu, oublie qu'il a une âme immortelle. C'est ce que Tocqueville avait compris.
Pour vous, bien-aimés, vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi, et priant par le Saint Esprit, maintenez-vous dans l'amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus Christ pour la vie éternelle.
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